Chapitre 4

   ... Un jour, notre beau pays ira vers son déclin, mais l'an xxxx, une jeune fille avec son courage y arrivera et quand ce jour sera arrivé, le pays vivra ses jours les plus beaux. Cette fille est brune, de taille moyenne, avec les yeux bleus et une pointe de violet. Sa mère sera épicière et son père travaillera au palis royal, elle connaîtra le feu dans sa ville natal du comté royal...

Pourquoi la description est similaire à la mienne ?

"Lucas viens voir, vite !!"

Lucas ferma son livre, le reposa sur l'étagère sur laquelle il l'avait pris puis vient s’asseoir à côté de moi. Il lit avec attention la page que le lui avait montré.

"Alors, tout s'explique !  s'écria-t-il.

- Pardon, c'est tout ce que tu trouves à dire...

- Selena, je ne veut pas te faire de mal, cela ne doit pas être facile à accepter mais cela ne m'étonne pas...

- Si tu le dit..."

Je me mis à pleurer.

"... alors la ville a pris feu à cause de moi...

- Mais non, dis pas ça...

- Si, c'est exactement ça, le coupai-je"

Le silence pris la place et s'installa dans la pièce. "Pourquoi tout s'explique, d'après toi ?

- Déjà, "l'incident" avec les gardes, en mimant des guillemets pour le mot incident,ils ont du voir cette page et ils voulaient découvrir cette personnes et l'éliminer mais heureusement qu'ils n'avaient pas réussi à te prendre, ensuite ce que c'est passé cette semaine en cours et pour finir, hier dans la forêt avec toutes ces bêtes que l'on ne connaissaient pas.

- C'est vrai, tu as raison mais il avait tord car à coup sûr, je vais retrouver ma mère, changer de ville et reprendre une vie normale.

- Selena ce n'est pas ce qui va se passer et tu le sais.

- Peut-être, mai c'est ce que je veux, m'écriai-je avec les larmes au yeux."

Lucas s'approcha doucement de moi, et me serra dans ses bras.

"Selena, tout va bien se passer, me murmura-t-il au creux de mon oreille, je te le promets"

On resta un moment comme ceci à être collé l'un à l'autre. Mes larmes se déversaient sur la page du livre sans que je ne m'en apercevais.

"Lucas, j'aimerais quand même voir l'état de ma maison ainsi que l'épicerie de ma mère et voir si je ne la trouve pas. Tu devrais faire de même

- Tu as raison, me dit-il en baissant la tête et les yeux

- On se retrouve demain au nord de la ville à côté du restaurant où tu m'as amené ?

- D'accord. A demain."

Et il partit, je commençai à me relever quand je vis de nouvelles écriture sur la page :

  Seule la bonne personnes pourra lire ses mots quand elle aura laisser quelques larmes ci-dessous.

Un peu plus bas était noté ceci :

   Si tu vois ce qui est marqué ici, c'est que tu es l'Élue :

Note de l'auteur (Voici tout ce que j'ai pu réunir pour t'aider) :

Il existe une perle prénommée la perle d'Ajan qui elle seule sera capable de t'aider et de t'indiquer ce que tu devras faire. J'ai glissé une carte dans la doublure du livre, elle n'est pas très précise et les territoires auront peut-être changer mais cela t'aideras. C'est tout ce que je puisse faire pour toi.

Je me dépêchai de déchirer la couverture rose pour découvrir la carte, il disait ancienne, moi, j'aurai plutôt dit préhistorique tellement qu'elle était vieille et abîmé.

Ce passage aussi ne faisait que confirmer que j'étais celle qui allais avoir cette lourde tâche que de sauver le pays mais au juste le sauver de quoi ? Car tout va bien, le roi n'a pourtant rien fait, tout le monde va bien !?!? Donc, je n'avais aucun rôle et cela m'arrangeais de plus je n'avais pas envie  de le faire. Par précaution, je plis la carte et la coinça dans mon pantalon.

Il faisait déjà nuit quand je suis sortie de la bibliothèque. Les flammes avaient considérablement diminué mais elles étaient encore présentes, ce qui me permettais de voir où j'allais. Je commençai par me rendre devant l'épicerie de a mère car géographiquement parlant, elle était plus proche et plus accessible.

Malheureusement, je n'avais rien trouvé d'autre que des flammes et des débris de bois, de pierre ou encore du béton. Je compris qu'il ne servait à rien de rester ici, alors je prenais la direction de mon chez-moi avec la ferme intention de retrouver ma mère. Encore une fois, je fus déçu car rien. Mise à part, la ruine de ma maison, je ne voyais rien de plus.

Je me suis quand même rentré dedans pour voir ce qu'il en restait, les flammes étaient quasi-inexistantes. Dans l'ensemble, la maison ne fut que sommairement touché avec des endroits de ci et de là qui l'étaient plus.

Je montai à l'étage pour voir ma chambre et pouvoir préparer quelques affaires si possible et réalisable. Pratiquement tout était là, mais tout était aussi avec des flammes où à certains endroits, ils ne restaient plus que des cendres. Tout de même ma commode avait résisté aux flammes. Dedans, j'ai trouvé un sac quelques affaires comme des vêtements et le nécessaire de toilette. Je met tout à la va-vite dans la sac, bizarre j'avais laissé une bouteille d'eau dedans. Bon tant mieux comme ça je n'allais pas mourir de soif ce soir.

Je ressortis de ce qui fut ma maison puis je trouvai un endroit que les flammes n'avaient pas touché. D'abord, je m'assis par terre et j'observai la carte, cette fameuse perle se trouvait au sud du royaume, probablement dans le territoire d'Élack, cela tombait bien car mon oncle Marcus habitait là-bas. Pourquoi cela devais-je me réjouir puisque je voulais pas le faire ? Mais c'est vrai que cela peut s'avérer pratique s'il se passait quelque chose.

Je baillais, ce qui me fis dire qu'il était temps de dormir, je bus un peu d'eau après je pliai soigneusement la carte que je glissai dans le sac. Qu'ensuite j'en fis mon coussin et je m'endormis.

Le lendemain matin, je me réveillais à l'aube cela se voyait car le soleil venait à peine de sortir sur l'horizon. Les flammes avaient complètement cessé leur activité. Il ne restai plus que des cendres. Je fis un brin de toilette pour ensuite rejoindre Lucas au nord de la ville.

Une fois arrivé,je le vis endormi en plein milieu de la rue. Je le secouai gentiment ce qui le fis grogner puis se réveiller. Il me sourit du coup, je fis de même.

"On vas où maintenant ?

- Chez mon oncle Marcus si cela ne te gène pas.

- Non ne me dit pas que c'est celui qui raconte toujours des blagues pourris.

- Gros bêta, tu ne la jamais vu !

- Bon alors, je suis d'accord."

A ce moment là, il me fis le plus adorable des sourires puis me raconta une blague pas vraiment drôle. Je l'aidai tant bien que mal à se relever en lui donnant un petit coup de poing dans l'épaule.

Nous partions vers l’ouest car c'est là-bas que se trouvait la ville la plus proche pour que l'on se trouve de la nourriture. Lucas continuait à me faire rire. Que cela faisait du bien de rire, que c'est doux et agréable.

Nous marchions main dans la main vers notre destin.