• Chapitre 1

    Chapitre 1 :

     

     Depuis peu, tout avait changé, rien n'est plus pareil, depuis le changement de roi, le pays n'est plus ce qu'il été. Dans les rues, les rumeurs fumaient de partout, elles étaient sur tout et n'importe quoi. De plus, les gardes royaux se croyaient tout permis, ils bousculaient les gens, parlaient à voix haute et s'endormaient dans les tavernes jusqu'à que plus personnes ne puisse rentrer. Les rumeurs allaient jusqu'à dire que une seule et unique personne pourrait sauver notre pays de la catastrophe, souvent quand je passais dans la rue à ce moment, j'essayais de savoir son nom car elle devait bien avoir un nom ou un prénom. Mais jamais, je ne l'entendais. Peu importe, moi je me foutais de ce qui ce passait dans mon pays, je vivais ma vie tel qu'elle était.

     

    Mon meilleur ami et moi, 16 ans, passions notre temps libre dans l'ancienne boulangerie de son oncle, il était mort. Cela faisait des semaines que nous passions notre temps à nous demander ce que nous allions faire plus tard. Peut-être magicien, voyant, médecin ou encore gardien de chamalloi, les métiers les plus rares de notre royaume. Même après avoir piqué toute sorte de livres à la bibliothèque de notre école, on ne savait toujours pas ce que l'on voulait. Ce n'était pas très grave, on avait toute une vie pour y réfléchir.

     

    Alors, on s'est mis à utiliser l'ancienne boulangerie pour faire des sortes de combat avec des bâtons. C'était vrai que c'était un peu gamin mais on s'amusait bien. De plus, depuis peu, nos amis de l'école étaient venus avec nous pour en faire. Des fois même, nous prenions des couteaux de chez nous. Quand, nous rentrions avec des bleus, des coupures ou très sale : on disait que l'on était tombé en sport, qu'en maths, on avait lancé des compas ou autre. On avait même dressé une liste, il y en avait beaucoup.

     

    Par rapport aux autres, chez moi, je n'avais pas besoin d'inventer des excuses car mes parents n'étaient jamais là. Je ne leur en voulais pas ils faisaient des métiers très dur. Ma mère était épicière en bas de la rue, elle rentrait très tard le soir, pour faire à manger et dormir, pas de quoi avoir une relation complice avec elle. Mais le pire, c'était mon père car il était scientifique pour le roi, et que depuis le changement avait été fait, il ne rentrait plus jamais à la maison. Je ne paraissais pas comme ça un peu à la garçon manqué, mais je souffrait. Depuis que j'étais petite, j'en avait partagé des choses avec lui, toutes ces blagues faites avec lui, me manquaient.

     

    C'était vrai que je n'étais pas la fille unique par excellence avec mon petit mètre soixante-dix, mes cheveux lisses jusqu'aux épaules brune, un peu ondulé, et oui, car les boucles faisaient leur effet. Mais bon la plupart du temps, je faisais des couettes et des tresses. Mes yeux aussi rares que l'on disait bleu avec une petite teinte violette, ma taille mince. Mes habits, un peu simple pour mon âge vu ce que portaient les autres filles.

     

    Du coup, cela m'avait surprise quand mon meilleur ami, que je considérais comme un frère, me proposait d'aller manger au restaurant avec lui, le soir. Surtout, quand il disait que je devais mettre une tenue féminine. Je lui répondais : "Je suis très féminine dans mes habites de tous les jours, hein ? Ne me dit pas que je dois pas changer.

    - Arrête Selena, par tenue féminine, je veux dire robe. Tu m'avais compris ?

    - Oui, bien sûr, je te faisais une blague, je vais en prendre une dans la garde-robe de ma mère, je suis sûre qu'elle fera l'affaire.

    - Non, non, si cela ne te gène pas je voudrais te voir avec une de tes robes, une que tu aimes bien.

    - Le souci, c'est que j'en ai pas, de robe.

    - Va t'en acheter, tu vas bien en trouver une, non ?

    - Bon d'accord, j'ai compris je vais le faire, mais tu me promets de ne pas te moquer quand tu me verras arriver ?

    - Promis, juré. Bon je dois te laisser ma mère m'attend, je viendrai te chercher à 18 heures.

    - D'acc. A toute, Lucas."

     

    Sans déconner, j'avais passé presque toute mon après-midi à chercher une robe ni trop vulgaire, ni trop voyante. Et j'étais, enfin tombé sur la perle rare. Une robe simple comme moi, je le pensais, elle était violet foncé avec une ceinture noire à la taille, elle m'arrivait aux genoux, elle était parfaite, on aurait dit qu'elle été faite pour moi. Attendez, j'étais même allé jusqu'à trouver un collier et un bracelet qui allait avec, j'en étais moi-même, surprise. Et accompagné avec le tout, d'une coiffure faite par ma cousine car c'était vrai, j'avais eu peur au moment de m'habiller donc j'étais partie lui demander conseil et elle m'avait fait une coiffure d'enfer. Donc, voilà le résultat, on dirai même un mannequin d'après certains passants.

     

    Ma surprise fut de même quand je vis arriver Lucas avec un très jolie costume qui lui allait à ravie. Lui, il était plutôt grand, un mètre quatre-vingt, je croyais. Il était blond, châtain et avait les yeux verts. Et, sa surprise dut être la même car quand je l'eu vu arriver près de moi, j'entendis un grand "Waouh". Puis, il m'emmena au plus chic restaurant de la ville. A ce moment, je compris mieux pourquoi il avait insisté pour que je me mette une jolie robe pas celle de ma mère (sans vouloir l'offenser). On s'assit à la table la plus proche de la fenêtre.

     

    Je n'en revenais pas, ce repas était le meilleur que j'ai mangé de toute ma petite vie. Tout c'était bien passé, jusqu'au moment, où mon charment hôte me demanda de patienter car il allait demander... euh... quoi déjà. Bref, ce n'était qu'un détail. Et il revint, avec un étui à bijoux. Il commença se phrase par "Alors voilà, Selena, cela fait longtemps que je voulais le faire mais que je n'osais pas, aujourd'hui, je suis décidé à le faire. - moi qui le pensais tout sauf timide, je me trompais largement -. En plus cela ira très bien avec ton collier et ton bracelet, Selena voudrait-tu...".

     

    Et là, des gardes royaux arrivèrent dans la salle et renversèrent toutes les tables en criant "Selena Scarce on vous a vu rentrer ici, montrez-vous". Je ne comprenais plus rien, c'était la première fois à la connaissance, que les gardes royaux faisaient ce cirque et pourquoi moi dites-le moi ? Puis, je me levai et leur criai : "C'est moi, pourquoi ?

    - Bien suivez-nous !"

    Je commençai à partir quand Lucas s'interposa devant moi pour savoir la raison de leur présence.

    "Monsieur, ceci ne vous regarde pas et nous ne faisons que notre travail

    - Laisse, je vais le faire. Messieurs, avant toute chose puis-je aller me changer ?

    - Bien, Mademoiselle".

     

    Après, mettre changer les gardes me menèrent au château, arrivé dans la salle de bal qui, avant, était joyeuse et coloré, je le savais puisque j'y avais été pour des réceptions auxquelles on avait invité toute ma petite famille.

     

    Il ne restait plus que : l'énorme table en chêne qui avant occupait le centre de la pièce qui se trouvait maintenant dans un coin sous une énorme nappe à moitié déchirée mais aussi les somptueuses chaises qui auparavant étaient placées toutes autour de la table, ont maintenant élu domicile par terre ou bien contre un mur ou encore adossées à la table mais leur nombre avait considérablement diminué.

     

    Ma surprise fut encore plus grande quand je vis une ligne de jeunes filles de mon âge, toutes avec un physique similaires au mien qui étaient en train d'attendre leur sort. Quand les gardes m'eurent placé à la suite de la rangée, je vis un étrange petit bonhomme qui arrivait dans notre direction. Je faisais de mon mieux pour rester droite et aimable comme les autres mais j'avais aussi plein d'interrogations.

     

    "Ce sont elles les nouvelles, espérons qu'il y aura la bonne !" A ces paroles, le garde le plus proche de lui, hocha la tête.

     

    Le bonhomme s'approcha de nous, et il nous observa en silence, ensuite il marchait autour du groupe, après il s'arrêta en face de chacune des filles, y compris moi : une fois son petit manège terminé, il alla vers un garde et lui souffla quelque chose à l'oreille puis partit.

     

    Une minute environ après le départ de cet individu, les gardes commencèrent à bouger, on aurait dit des robots ou des automates tellement qu'ils se sont mis à bouger en même temps. Chaque garde prenais une fille et l'amena à sa destination. Tout le monde allait vers la porte par laquelle j'étais rentrée - toutes sauf MOI qui allait à l'opposé des autres.

     

    Le monsieur me fit prendre un escalier et me conduit à l'étage supérieur. A la pièce la plus proche de nous, il mit laissa et j'attendis. Après un temps qui me parut une éternité, quelqu’un vient à ma rencontre.

     

    Mais au lieu de m'expliquer ce qui se passait : il me regardait. Je ne savais pas pourquoi mais il me disait quelque chose comme si je l'avais vu au quotidien avant et qu'il avait près vingt ans en l'espace d'un instant. Je le décidai à parler car j'en pouvais plus de tous ces mystères , de ces silences mais avant que je n'ai prononcé rien qu'une seule parole, il me dit : "Nom, prénom, âge, métier ou études". Ce à quoi je répondit un peu sonné : "Scarce, Selena, 16 ans, étudie au lycée".

     

    Et à cet instant, je vis comme des pétillements dans ces yeux et un sourire naissant sur son visage. Juste quand il commençait venir vers moi, le même garde que tout à l'heure, ouvrit la porte. Et ce qui me semblait de la joie il y a un instant c'était transformé en tristesse et froideur chez l'individu face à moi. Un grand "non" sortit de sa bouche et il partit.

     

    Qu'es qu'il ont tous ces gens ? Sérieusement l'un joue à l'inspecteur et l'autre est lunatique, quel est leur problème ? Le garde laissa passer le monsieur puis me prit avec violence au bras et me fit sortir du château.


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :