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Chapitre 3
Chapitre 3
Nous découvrîmes la ville en feu.
Les larmes coulèrent d'elles même sur mes joues rouges, ce fut la même réaction chez Lucas. Mes pensées allèrent directement vers ma mère, qu'est-elle devenue ? Qu'est ce qu'elle faisait ? Tant de questions me vénèrent à l'esprit , en espérant quelles aient leurs réponses.
Comment une ville que la veille nous avons vus intacte en la quittant, a-t-elle pu devenir comme ça ? J'étais assise en tailleur par terre quand je vis Lucas se levait précipitamment. Il porta la main à son cœur et ferma les yeux, une hirondelle jaillit de son corps. Elle commença à survoler la ville. Cela ne faisait pas très longtemps que son incarnation s'était révélé, la mienne n'a pas encore fait son apparition.
Les incarnations sont des animaux que renferme nos âmes, elles nous permettent de faire des actions que l'on ne pourraient pas faire en temps qu'humain. Chaque personne à la sienne, elles peuvent être peuvent être variés mais elles sont obligatoirement des animaux encore existant à l'époque où nait la personne. La personne peut l'invoquer quand elle veut et pour faire cela : elle ferme les yeux et met sa main droite sur le cœur par contre elles ne peuvent pas rester très longtemps (maximum une demi-heure) et la personne est obligé de voir à travers les yeux de son incarnations. Elles apparaissent la toute première fois quand on se trouve dans le besoin (danger, situation non avantageuse, problèmes de santé très grave...).
Dans la cas de Lucas, cela s'était passé une fois où on avait invité des gros gars costauds dans l'ancienne boulangerie pour se battre. Quelqu'un avait voulu me jouer un stupide et méchant tour, du coup, Lucas l'avait mis au défi de le battre. Sauf qu'il s'était retrouver en très mauvaise posture, ce qui a fait apparaitre son incarnation et lui a permis de battre son adversaire.
Cela faisait maintenant dix minutes que j'attendais que Lucas ait fini de faire le tour de la ville, je remuai les herbes dans tous les sens, celles qui étaient à proximité de moi. Lucas eut vite fini par rapport à la superficie de la ville.
Il me prit par la main, et partit vers le centre-ville, il avait l'air d'avoir analyser le chemin car il ne nous fit prendre que les rues les moins enflammées. Une fois arrivé à la destination souhaité par Lucas, je m’aperçus qu'il s'agissait de la bibliothèque.
Elle était splendide comme à son habitude. Formé en pierre, elle arborait une stature fière et imposante. Colonne d'ordre corinthienne avec des gargouilles d'incarnations disparues à l'entrée, toit en bois et un escalier particulier faisaient les composant unique à ce bâtiment.
Pourquoi étant situé au centre de la ville, n'avait-elle pas brulé ? On entra dedans prudemment, j'espérai tout au fond de moi qu'il y avait des personnes rescapées pour nous expliquer ce qui c'était passé. On s'enfonça encore plus dans la bibliothèque, certes elle n'était pas aussi bien garni que celles d'Atrinita mais néanmoins on pouvait trouver tout ce qu'il nous fallait. A chaque détour de chaque étagère, je nourrissais l'espoir d'entendre une voix, un cri d'appel ou même une personne, rien que dans les pommes mais quelqu'un de bien vivant, en chair et en os. Ce même quelqu'un qui puisse t'expliquer ce qui c'est passé. Mais à la place, nous trouvions des étagères renversées, des livres un peu partout, du silence surtout et encore du silence, pesant et dur. On aurait dit que quelque chose les fis sortir de là dedans et ce serai à ce là-bas qu'ils auraient trouvé la mort.
Trop d'évènements en moi, pourquoi y avons nous échappés, pourquoi nous et pas les autres ? Lucas continuait d'avancer mais sans moi, je pris quelques instants pour réfléchir, la tête dans la mains et le corps pour supporter ce qu'il reste mais toutes ces blessures n'étaient pas physique, elles étaient profondes et dans mon cœur, dans mon âme, elles étaient physiologiques.
"Selena viens par là ! Dépêche-toi !" sont les mots qui m'ont sortis de ce désespoir, de cette haine avers la vie et ce qu'elle avait fait à ma ville, à ma famille et à moi. Avec une traîne de plus inimaginables, je me dirigeai vers les cris incessants de Lucas.
Quand j'arrivai au lieu auquel se trouvait Lucas, je découvris une porte que je n'avais jamais vu avant et pour dire j'y venais souvent à la bibliothèque pour aider la gérante qui était la meilleure amie de ma mère. Je venais pour ranger les livres car j'adorais cette odeur.
La porte en question était très jolie, ancienne et rustique. Elle avait des motifs dorés, ces motifs étaient en forme d'arabesque, ces traits étaient finis par des fleurs plutôt de type orientaux.
Je rentrai dans la pièce, doucement avec la peur de voir ce qui se trouvait derrière. J'y vis Lucas accroupit par terre en feuilletant des livres : "Tu savais toi, que cette salle existait ?
- Non, elle parait plutôt ancienne. Comment tu as fait pour la trouver ?
- Je ne sais pas la porte était ouverte du coup je suis rentré, les livres ici ont l'air anciens.
- Oui..."
Je restais perplexe sur l’existence de cette salle.
"... Qu'es ce que tu cherches ?
- Rien mais imagines un instant le nombre de connaissance que ces livres contiennent.
- C'est vrai que c'est tentant."
Nous nous mîmes donc à chercher quelque chose dont nous ne savions pas de quoi il s'agissait. Les heures passèrent sans que nous nous en rencontrions, les livres passaient sous mes yeux, mais à mon goût, il n'avait pas de grand intérêt.
Jusqu'à un livre, cela n'avait pas la même couverture que les autres. C'est vrai car celles des autres livres sont plutôt sur des tons basés sur la nature, vert ou marron, en général, alors que celui-ci est rose mais pas le rose genre fifille à sa maman, il ressemble plus à celui d'une femme mûr et sur d'elle. Je le lisais avec passion, tous ce qui étaient noté était intéressant, cela parlait magie, combat, animaux et incarnations.
Jusqu'à cette page...
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