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Bonjour/bonsoir à toi cher lecteur !
Si tu es ici c'est pour lire ma petite histoire et pour ce soit plus clair pour toi, je fait un petit sommaire :
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Prologue
Bienvenue à toi cher lecteur, avant de commencer la lecture de cette fantastique aventure : je vais me présenter.
Je suis la petite voix conteuse, vous me retrouverez en début et fin de chaque tome afin que je puisse vous expliquer ou résumer quelques aspects et particularité du royaume. Je n'interviendrai jamais dans l'histoire mais on va dire que je suis tout ça de très près.
Mais pour l'instant, je vais vous décrire le merveilleux royaume d'Ilabastia où se se situe notre histoire. Il est composé de cinq territoires, Élack, Ivolc, Oventos, Unplate et Atrinita, et d'un comté royal, endroit même où démarre notre histoire. Petite précision : chaque territoire a un rôle bien précis, du fait que les conditions climatiques varient d'un territoire à l'autre (parfois même d'un extrême à l'autre).
Tous les territoires se réusine au comté royal, le quasi centre de tous car là-bas le climat est idéal, ni trop chaud, ni trop froid, ni trop pluvieux... C'est aussi dans le comté royal que sont regroupés toutes les fonctions et attribut du régime politique du royaume.
Ensuite au nord, se trouve Ivolc, le territoire le plus chaud, avec ses volcans qui sont presque toujours en activités, l'endroit idéal pour les forgerons, verrier et métiers en tous genre qui ont besoin de chaleur.
Au sud-est d'Ivolc se trouve Oventos, le territoire le plus venteux, propice aux éoliennes et à la pratique autour des machines volantes.
Pour suivre, au sud-ouest, le plus petit et glacial des territoires, Atrinita, le savoir. Le mélange du vent et de la pluie créa cette glace éternel. Comme il y faisait tellement froid, tous les scientifiques et savant s'y sont installés, là-bas, ils peuvent être seul et réfléchir. C'est d'ailleurs ici que se trouve la plus grande bibliothèque du royaume.
Juste à côté, se situe Élack, le territoire le plus pluvieux, idéal pour les animaux et la végétation sauvage. Les métiers le plus présent sont des métiers autour de l'enseignement et la médecine comme vétérinaire.
Et le dernier territoire est Unplate, la terre est si riche que les récoltes sont toujours fructueuse. De plus, l'eau y est intermittence, ce qui est parfait. Comme vous l'auriez compris, le mieux là-bas sont les agriculteurs.
La petite voix conteuse s'en va pour laisser place à l'histoire.
Rendez-vous pris pour la fin du livre.
Bisous xxxxxx
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Chapitre 1 :
Depuis peu, tout avait changé, rien n'est plus pareil, depuis le changement de roi, le pays n'est plus ce qu'il été. Dans les rues, les rumeurs fumaient de partout, elles étaient sur tout et n'importe quoi. De plus, les gardes royaux se croyaient tout permis, ils bousculaient les gens, parlaient à voix haute et s'endormaient dans les tavernes jusqu'à que plus personnes ne puisse rentrer. Les rumeurs allaient jusqu'à dire que une seule et unique personne pourrait sauver notre pays de la catastrophe, souvent quand je passais dans la rue à ce moment, j'essayais de savoir son nom car elle devait bien avoir un nom ou un prénom. Mais jamais, je ne l'entendais. Peu importe, moi je me foutais de ce qui ce passait dans mon pays, je vivais ma vie tel qu'elle était.
Mon meilleur ami et moi, 16 ans, passions notre temps libre dans l'ancienne boulangerie de son oncle, il était mort. Cela faisait des semaines que nous passions notre temps à nous demander ce que nous allions faire plus tard. Peut-être magicien, voyant, médecin ou encore gardien de chamalloi, les métiers les plus rares de notre royaume. Même après avoir piqué toute sorte de livres à la bibliothèque de notre école, on ne savait toujours pas ce que l'on voulait. Ce n'était pas très grave, on avait toute une vie pour y réfléchir.
Alors, on s'est mis à utiliser l'ancienne boulangerie pour faire des sortes de combat avec des bâtons. C'était vrai que c'était un peu gamin mais on s'amusait bien. De plus, depuis peu, nos amis de l'école étaient venus avec nous pour en faire. Des fois même, nous prenions des couteaux de chez nous. Quand, nous rentrions avec des bleus, des coupures ou très sale : on disait que l'on était tombé en sport, qu'en maths, on avait lancé des compas ou autre. On avait même dressé une liste, il y en avait beaucoup.
Par rapport aux autres, chez moi, je n'avais pas besoin d'inventer des excuses car mes parents n'étaient jamais là. Je ne leur en voulais pas ils faisaient des métiers très dur. Ma mère était épicière en bas de la rue, elle rentrait très tard le soir, pour faire à manger et dormir, pas de quoi avoir une relation complice avec elle. Mais le pire, c'était mon père car il était scientifique pour le roi, et que depuis le changement avait été fait, il ne rentrait plus jamais à la maison. Je ne paraissais pas comme ça un peu à la garçon manqué, mais je souffrait. Depuis que j'étais petite, j'en avait partagé des choses avec lui, toutes ces blagues faites avec lui, me manquaient.
C'était vrai que je n'étais pas la fille unique par excellence avec mon petit mètre soixante-dix, mes cheveux lisses jusqu'aux épaules brune, un peu ondulé, et oui, car les boucles faisaient leur effet. Mais bon la plupart du temps, je faisais des couettes et des tresses. Mes yeux aussi rares que l'on disait bleu avec une petite teinte violette, ma taille mince. Mes habits, un peu simple pour mon âge vu ce que portaient les autres filles.
Du coup, cela m'avait surprise quand mon meilleur ami, que je considérais comme un frère, me proposait d'aller manger au restaurant avec lui, le soir. Surtout, quand il disait que je devais mettre une tenue féminine. Je lui répondais : "Je suis très féminine dans mes habites de tous les jours, hein ? Ne me dit pas que je dois pas changer.
- Arrête Selena, par tenue féminine, je veux dire robe. Tu m'avais compris ?
- Oui, bien sûr, je te faisais une blague, je vais en prendre une dans la garde-robe de ma mère, je suis sûre qu'elle fera l'affaire.
- Non, non, si cela ne te gène pas je voudrais te voir avec une de tes robes, une que tu aimes bien.
- Le souci, c'est que j'en ai pas, de robe.
- Va t'en acheter, tu vas bien en trouver une, non ?
- Bon d'accord, j'ai compris je vais le faire, mais tu me promets de ne pas te moquer quand tu me verras arriver ?
- Promis, juré. Bon je dois te laisser ma mère m'attend, je viendrai te chercher à 18 heures.
- D'acc. A toute, Lucas."
Sans déconner, j'avais passé presque toute mon après-midi à chercher une robe ni trop vulgaire, ni trop voyante. Et j'étais, enfin tombé sur la perle rare. Une robe simple comme moi, je le pensais, elle était violet foncé avec une ceinture noire à la taille, elle m'arrivait aux genoux, elle était parfaite, on aurait dit qu'elle été faite pour moi. Attendez, j'étais même allé jusqu'à trouver un collier et un bracelet qui allait avec, j'en étais moi-même, surprise. Et accompagné avec le tout, d'une coiffure faite par ma cousine car c'était vrai, j'avais eu peur au moment de m'habiller donc j'étais partie lui demander conseil et elle m'avait fait une coiffure d'enfer. Donc, voilà le résultat, on dirai même un mannequin d'après certains passants.
Ma surprise fut de même quand je vis arriver Lucas avec un très jolie costume qui lui allait à ravie. Lui, il était plutôt grand, un mètre quatre-vingt, je croyais. Il était blond, châtain et avait les yeux verts. Et, sa surprise dut être la même car quand je l'eu vu arriver près de moi, j'entendis un grand "Waouh". Puis, il m'emmena au plus chic restaurant de la ville. A ce moment, je compris mieux pourquoi il avait insisté pour que je me mette une jolie robe pas celle de ma mère (sans vouloir l'offenser). On s'assit à la table la plus proche de la fenêtre.
Je n'en revenais pas, ce repas était le meilleur que j'ai mangé de toute ma petite vie. Tout c'était bien passé, jusqu'au moment, où mon charment hôte me demanda de patienter car il allait demander... euh... quoi déjà. Bref, ce n'était qu'un détail. Et il revint, avec un étui à bijoux. Il commença se phrase par "Alors voilà, Selena, cela fait longtemps que je voulais le faire mais que je n'osais pas, aujourd'hui, je suis décidé à le faire. - moi qui le pensais tout sauf timide, je me trompais largement -. En plus cela ira très bien avec ton collier et ton bracelet, Selena voudrait-tu...".
Et là, des gardes royaux arrivèrent dans la salle et renversèrent toutes les tables en criant "Selena Scarce on vous a vu rentrer ici, montrez-vous". Je ne comprenais plus rien, c'était la première fois à la connaissance, que les gardes royaux faisaient ce cirque et pourquoi moi dites-le moi ? Puis, je me levai et leur criai : "C'est moi, pourquoi ?
- Bien suivez-nous !"
Je commençai à partir quand Lucas s'interposa devant moi pour savoir la raison de leur présence.
"Monsieur, ceci ne vous regarde pas et nous ne faisons que notre travail
- Laisse, je vais le faire. Messieurs, avant toute chose puis-je aller me changer ?
- Bien, Mademoiselle".
Après, mettre changer les gardes me menèrent au château, arrivé dans la salle de bal qui, avant, était joyeuse et coloré, je le savais puisque j'y avais été pour des réceptions auxquelles on avait invité toute ma petite famille.
Il ne restait plus que : l'énorme table en chêne qui avant occupait le centre de la pièce qui se trouvait maintenant dans un coin sous une énorme nappe à moitié déchirée mais aussi les somptueuses chaises qui auparavant étaient placées toutes autour de la table, ont maintenant élu domicile par terre ou bien contre un mur ou encore adossées à la table mais leur nombre avait considérablement diminué.
Ma surprise fut encore plus grande quand je vis une ligne de jeunes filles de mon âge, toutes avec un physique similaires au mien qui étaient en train d'attendre leur sort. Quand les gardes m'eurent placé à la suite de la rangée, je vis un étrange petit bonhomme qui arrivait dans notre direction. Je faisais de mon mieux pour rester droite et aimable comme les autres mais j'avais aussi plein d'interrogations.
"Ce sont elles les nouvelles, espérons qu'il y aura la bonne !" A ces paroles, le garde le plus proche de lui, hocha la tête.
Le bonhomme s'approcha de nous, et il nous observa en silence, ensuite il marchait autour du groupe, après il s'arrêta en face de chacune des filles, y compris moi : une fois son petit manège terminé, il alla vers un garde et lui souffla quelque chose à l'oreille puis partit.
Une minute environ après le départ de cet individu, les gardes commencèrent à bouger, on aurait dit des robots ou des automates tellement qu'ils se sont mis à bouger en même temps. Chaque garde prenais une fille et l'amena à sa destination. Tout le monde allait vers la porte par laquelle j'étais rentrée - toutes sauf MOI qui allait à l'opposé des autres.
Le monsieur me fit prendre un escalier et me conduit à l'étage supérieur. A la pièce la plus proche de nous, il mit laissa et j'attendis. Après un temps qui me parut une éternité, quelqu’un vient à ma rencontre.
Mais au lieu de m'expliquer ce qui se passait : il me regardait. Je ne savais pas pourquoi mais il me disait quelque chose comme si je l'avais vu au quotidien avant et qu'il avait près vingt ans en l'espace d'un instant. Je le décidai à parler car j'en pouvais plus de tous ces mystères , de ces silences mais avant que je n'ai prononcé rien qu'une seule parole, il me dit : "Nom, prénom, âge, métier ou études". Ce à quoi je répondit un peu sonné : "Scarce, Selena, 16 ans, étudie au lycée".
Et à cet instant, je vis comme des pétillements dans ces yeux et un sourire naissant sur son visage. Juste quand il commençait venir vers moi, le même garde que tout à l'heure, ouvrit la porte. Et ce qui me semblait de la joie il y a un instant c'était transformé en tristesse et froideur chez l'individu face à moi. Un grand "non" sortit de sa bouche et il partit.
Qu'es qu'il ont tous ces gens ? Sérieusement l'un joue à l'inspecteur et l'autre est lunatique, quel est leur problème ? Le garde laissa passer le monsieur puis me prit avec violence au bras et me fit sortir du château.
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Chapitre 2
Quelques jours après ...
Quelques jours après "cet incident", le soir, pour une fois ma mère avait pu rentrer plus tôt et comme je n'avais pas réussi à lui parler de ce qui c'était passé, je me suis installé sur une chaise à côté d'elle. Je m'étais lancé et lui avait tout raconté en détail depuis l'invitation de Lucas pour le repas et pour je ne sais quel raison - en plus je lui en avait reparlé mais il m'a dit que ce n'était rien d'important et qu'il voulait que je vienne avec lui en vacances pendant d'une semaine - jusqu'à "l'incident" en n'oubliant pas le comportement des gens mais en zappant la partie sur laquelle le type de quand j'étais seule dans la pièce me rappeler quelqu'un mais je ne savais pas qui.
Ensuite j'ai enchainé par les derniers évènements en classe, les notes, les petits secrets et j'ai gardé le plus étrange pour la fin : "Et tu ne sais pas le pire Maman ?
- Bien sûr que non, mon ange, je suis toujours prise à la boutique, c'est à peine si j'ai le temps de voir le courrier et les actualités.
- Oui, je sais, je sais ... répondit-je en levant les yeux car je sais que si je n'avais rien dit, elle aurait continué en faisant un super discours.
- Alors je t'écoute !
- Tu vois, Lundi en classe de quoi déjà... Je crois que c'est du scientifique. On aurait dit qu'un objet avait volé tout seul...
- Super Selena si c'est pour me dire ça je suis contente pour toi.
- Non, maman tu m'as pas laisser finir.
- D'accord, dit-elle avec un ton exaspéré.
- L'objet en question est passé du fond de la classe jusqu'au tableau et le pire ou mieux cela dépend du point de vue, mais j'ai été la seule à me baisser pour l'éviter. Une fois ça va mais plusieurs fois c'est étrange car cela me l'a refait deux fois dans l'autre cours pendant la semaine.
- Oui, c'est certainement étrange, rigola-t-elle, tu dois simplement avoir de bon réflexe qu'es ce que tu veux que je te dises.
- Ok, j'ai compris, je m'en vais...
- C'est bon Selena.
- Au faite Maman, demain je vais dans le bois d'à côté avec Lucas pour me "faire pardonner", j'imitai des guillemets en l'air même si je savais qu'elle ne me regardait pas.
- Super, tu ne rentreras pas tard, entendu ?
- Oui, t'inquiète"
Je lui fis un bisou puis mis la table. La soirée se passa tranquillement sous les lumières mais pas lorsqu'il s'agissait du sommeil.
Dans l'après-midi, je rejoignis Lucas et qu'elle joie de le voir rire quand j'arrivais vers lui : il se moquait de ma tête, soi-disant lugubre. Nous nous dirigions vers notre endroit préféré quand autour de nous, se forma un petit troupeau de créatures, montres que je n'avais vu de ma vie. Elles criaient : "Notre majesté, nous avons besoin d'aide, s'il vous plaît". Affolé, je pris la main de Lucas, le tira et sauta par-dessus ces trucs... individu ou tout ce que vous voulait, heureusement qu'ils étaient agenouillés et qu'ils étaient petits. Je courus à travers le bois dans n'importe quelle direction, toujours en tirant Lucas derrière moi. Une fois éloigné, il me cria : "Ho là, stop Selena, nous sommes loin d'eux !"
Pendant que je reprenais mon souffle, Lucas analysait les alentours et il compris que l'on s'était perdu, on se trouvait dans une zone que l'on avait jamais exploré. on se dépêcha de trouver par où on était arrivé mais je ne me souvenais plus de par où j'étais passée. on avançait jusqu'à ce que le soleil se couche. On réussi néanmoins à trouver à manger dans un arbre sur lequel on s'endormit.
Le lendemain, on marcha un moment puis on atterrit sur le chemin habituel. Du coup, nous décidâmes de rentrer. Nous ne mîmes pas trop longtemps à arriver au porte de la ville.
Une catastrophe s'abat sur la ville...
Dès que nous la vîmes, nous nous mîmes à pleurer.
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Chapitre 3
Nous découvrîmes la ville en feu.
Les larmes coulèrent d'elles même sur mes joues rouges, ce fut la même réaction chez Lucas. Mes pensées allèrent directement vers ma mère, qu'est-elle devenue ? Qu'est ce qu'elle faisait ? Tant de questions me vénèrent à l'esprit , en espérant quelles aient leurs réponses.
Comment une ville que la veille nous avons vus intacte en la quittant, a-t-elle pu devenir comme ça ? J'étais assise en tailleur par terre quand je vis Lucas se levait précipitamment. Il porta la main à son cœur et ferma les yeux, une hirondelle jaillit de son corps. Elle commença à survoler la ville. Cela ne faisait pas très longtemps que son incarnation s'était révélé, la mienne n'a pas encore fait son apparition.
Les incarnations sont des animaux que renferme nos âmes, elles nous permettent de faire des actions que l'on ne pourraient pas faire en temps qu'humain. Chaque personne à la sienne, elles peuvent être peuvent être variés mais elles sont obligatoirement des animaux encore existant à l'époque où nait la personne. La personne peut l'invoquer quand elle veut et pour faire cela : elle ferme les yeux et met sa main droite sur le cœur par contre elles ne peuvent pas rester très longtemps (maximum une demi-heure) et la personne est obligé de voir à travers les yeux de son incarnations. Elles apparaissent la toute première fois quand on se trouve dans le besoin (danger, situation non avantageuse, problèmes de santé très grave...).
Dans la cas de Lucas, cela s'était passé une fois où on avait invité des gros gars costauds dans l'ancienne boulangerie pour se battre. Quelqu'un avait voulu me jouer un stupide et méchant tour, du coup, Lucas l'avait mis au défi de le battre. Sauf qu'il s'était retrouver en très mauvaise posture, ce qui a fait apparaitre son incarnation et lui a permis de battre son adversaire.
Cela faisait maintenant dix minutes que j'attendais que Lucas ait fini de faire le tour de la ville, je remuai les herbes dans tous les sens, celles qui étaient à proximité de moi. Lucas eut vite fini par rapport à la superficie de la ville.
Il me prit par la main, et partit vers le centre-ville, il avait l'air d'avoir analyser le chemin car il ne nous fit prendre que les rues les moins enflammées. Une fois arrivé à la destination souhaité par Lucas, je m’aperçus qu'il s'agissait de la bibliothèque.
Elle était splendide comme à son habitude. Formé en pierre, elle arborait une stature fière et imposante. Colonne d'ordre corinthienne avec des gargouilles d'incarnations disparues à l'entrée, toit en bois et un escalier particulier faisaient les composant unique à ce bâtiment.
Pourquoi étant situé au centre de la ville, n'avait-elle pas brulé ? On entra dedans prudemment, j'espérai tout au fond de moi qu'il y avait des personnes rescapées pour nous expliquer ce qui c'était passé. On s'enfonça encore plus dans la bibliothèque, certes elle n'était pas aussi bien garni que celles d'Atrinita mais néanmoins on pouvait trouver tout ce qu'il nous fallait. A chaque détour de chaque étagère, je nourrissais l'espoir d'entendre une voix, un cri d'appel ou même une personne, rien que dans les pommes mais quelqu'un de bien vivant, en chair et en os. Ce même quelqu'un qui puisse t'expliquer ce qui c'est passé. Mais à la place, nous trouvions des étagères renversées, des livres un peu partout, du silence surtout et encore du silence, pesant et dur. On aurait dit que quelque chose les fis sortir de là dedans et ce serai à ce là-bas qu'ils auraient trouvé la mort.
Trop d'évènements en moi, pourquoi y avons nous échappés, pourquoi nous et pas les autres ? Lucas continuait d'avancer mais sans moi, je pris quelques instants pour réfléchir, la tête dans la mains et le corps pour supporter ce qu'il reste mais toutes ces blessures n'étaient pas physique, elles étaient profondes et dans mon cœur, dans mon âme, elles étaient physiologiques.
"Selena viens par là ! Dépêche-toi !" sont les mots qui m'ont sortis de ce désespoir, de cette haine avers la vie et ce qu'elle avait fait à ma ville, à ma famille et à moi. Avec une traîne de plus inimaginables, je me dirigeai vers les cris incessants de Lucas.
Quand j'arrivai au lieu auquel se trouvait Lucas, je découvris une porte que je n'avais jamais vu avant et pour dire j'y venais souvent à la bibliothèque pour aider la gérante qui était la meilleure amie de ma mère. Je venais pour ranger les livres car j'adorais cette odeur.
La porte en question était très jolie, ancienne et rustique. Elle avait des motifs dorés, ces motifs étaient en forme d'arabesque, ces traits étaient finis par des fleurs plutôt de type orientaux.
Je rentrai dans la pièce, doucement avec la peur de voir ce qui se trouvait derrière. J'y vis Lucas accroupit par terre en feuilletant des livres : "Tu savais toi, que cette salle existait ?
- Non, elle parait plutôt ancienne. Comment tu as fait pour la trouver ?
- Je ne sais pas la porte était ouverte du coup je suis rentré, les livres ici ont l'air anciens.
- Oui..."
Je restais perplexe sur l’existence de cette salle.
"... Qu'es ce que tu cherches ?
- Rien mais imagines un instant le nombre de connaissance que ces livres contiennent.
- C'est vrai que c'est tentant."
Nous nous mîmes donc à chercher quelque chose dont nous ne savions pas de quoi il s'agissait. Les heures passèrent sans que nous nous en rencontrions, les livres passaient sous mes yeux, mais à mon goût, il n'avait pas de grand intérêt.
Jusqu'à un livre, cela n'avait pas la même couverture que les autres. C'est vrai car celles des autres livres sont plutôt sur des tons basés sur la nature, vert ou marron, en général, alors que celui-ci est rose mais pas le rose genre fifille à sa maman, il ressemble plus à celui d'une femme mûr et sur d'elle. Je le lisais avec passion, tous ce qui étaient noté était intéressant, cela parlait magie, combat, animaux et incarnations.
Jusqu'à cette page...
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